Virginie Despentes, je connaissais vaguement de nom. Je ne l'avais jamais lu. Mais en cette rentrée littéraire, on en entendait parler un peu partout de Virginie Despentes. Et pas en mal.
Quasi tous les magazines féminins l'ont encensé, en en faisant par là même un incontournable de la rentrée.
Alors aprés un été un peu creux littéralement parlant, je me suis laissée tenter.
Et je n'ai pas été déçue!
Je l'ai lu ou plutôt dévoré en deux petits jours. Et je l'ai refermé avec bien des regrets.
Sur le mode du polar, on suit le parcours de Lucie, la trentaine, détéctive pas très investie et de son acolyte surnommée La Hyène à la recherche de Valentine, adolescente paumée issue des beaux quartiers.
C'est sur sa trace que les deux compèrses vont rencontrer, de Paris à Barcelone, toute une galerie de personnages, issus de tous milieux qui finissent par composer, sur un ton tendre et puissant, le portrait d'une époque.
Pour ELLE l'énérgie s' y dispute au pessimisme. J'ai trouvé ça très juste.
À la fois cynique et attendrissant, prenant et radical, le nouveau Despentes ne vous laissera surement pas sur votre faim. Moi j'ai été rassasiée!
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